Créations jeune public

LE VIEUX TSIGANE ET LA LUNE

Adaptation – contes : Hadda Djaber
Violon tsigane : Julien Podolak

Spectacle tout public
A partir de 6 ans

Après «Le cheval blanc venu de la mer» créé sur le terrain des gens du voyage de la Feyssine à Villeurbanne, «Tsiganes» lecture spectacle, «Le vieux tsigane et la lune» vous invite à une balade poétique et tendre où des histoires de la pure tradition tsigane se conjuguent au violon pour vous transporter dans des lieux étranges où la lune ne brille pas sans raison, où l’ingéniosité et la vaillance finissent toujours par triompher.

La rose d’Alhambra et autres contes de Grenade

Spectacle tout public à partir de 8 ans

Adaptation, conception et jeu: Hadda Djaber
Harpe : Florian Genilleau

… Ou L’histoire de la jeune Jacintha, surnommée «la Rose de l’Alhambra» enfermée par une vieille tante jalouse, côtoie celle de l’Héritable du Maure ou encore celle du prince El Kamel (le Parfait), prêt à courir les plus grands dangers pour découvrirl’amour et la liberté: contes originaux mais universels où la philosophie et la poésie s’associent étrangement comme un écho singulier à la civilisation qui a permis la naissance de ce palais extraordinaire: l’Alhambra.

Tour à tour les deux comédiennes et la musicienne mêleront tradition orale, magie du théâtre et son de la harpe pour recréer l’univers et la richesse de l’Espagne arabo-andalouse. Ces légendes surprenantes et inhabituelles, intimement liées à l’histoire de ce pays et de la ville de Grenade, en prenant vie, transportent le spectateur dans un autre univers.

Le cheval venu de la mer et autres contes tsiganes

Jeune public à partir de 6 ans

Mise en scène: Hadda Djaber
Avec Hadda Djaber – Virginie Virot
Violon: Diego Meymarian
Lumières: Etienne Ghaleb

Le cheval blanc venu de la mer (conte traditionnel manouche)

Un cheval sort des flots de l’océan et vient à la rencontre de deux jeunes manouches en fugue… Une ballade poétique et tendre.

Ce conte traditionnel a été raconté aux enfants tsiganes par Huguette, une mère manouche, qui vit sur le terrain des gens du voyage de la Feyssine à Villeurbanne. Les enfants l’ont illustré et traduit avec leurs «mots»… Il nous a été donné tel quel.

Nous nous sommes appropriés ce conte populaire,l’avons retraduit avec nos mots et nous avons construit sur ce même terrain la première version de ce spectacle.

Les manouches nous ont reçus avec beaucoup de chaleur et d’amitié. Ils ont aimé ce «Cheval venu de la mer» et sont venus le voir lorsqu’il a été donné publiquement dans une salle de spectacle lyonnaise. Nous avons été heureux et fiers de les accueillir, à notre tour.

La première version de spectacle a été crée et joué en novembre 2000 sur le terrain des gens du voyage de la Feyssine (Villeurbanne) dans le cadre de la résidence de la Compagnie Leila Soleil au CCO – Villeurbanne

Liouba, la sorcière

Tout public à partir de 6 ans

Texte original et mise en scène:Hadda Djaber
Avec Hadda Djaber et Virginie Virot
Corps en mouvement: Patricia Zaretti
Création musique: Alain Gaudard
Décors: Jean Christophe Virot
Création lumières: Stéphane Gaze
Costumes: Jacotte Virot – Michèle Douchez

Il était une fois une sorcière douée de pouvoirs tout à fait particuliers: elle était capable de guérir tous les maux dont souffraient les animaux de la forêt. Et ceux-ci reconnaissants, lui vouaient en retour un amour hors du commun. Ce qui ne plaisait pas à tout le monde dans la forêt. Aussi, un danger terrible planait sur la tête de Liouba. Qui avait intérêt à détruire la sorcière ? Kiouba, l’autre sorcière, sa soeur, ou la reine des serpents qui ne voulait en aucun cas voir son pouvoir remis en cause ?

Une fable pour tous publics

Les thèmes de « Liouba, la sorcière » sont des thèmes universels : la jalousie, la lutte pour le pouvoir, la liberté, l’amour.

Qui est Liouba sinon une femme poète pour qui le but de sa vie ne peut être qu’aimer et guérir. Grâce à sa profonde humanité, elle réussira non seulement à déjouer les plans criminels de la serpente, mais aussi à aider sa soeur à changer, à perdre sa jalousie et à « gagner de l’énergie ».

Les sorcières n’étaient-elles pas à une certaine époque et à certains endroits ces femmes que l’on brûlait parce qu’elles représentaient un danger pour le pouvoir en place ? Ne devait-on pas donner l’exemple en punissant celles qui osaient contrevenir à l’ordre religieux ou politique ? Et, malheureusement, la chasse aux « sorcières » n’a pas seulement eu lieu au Moyen Age.

En soignant les animaux et la forêt Liouba va déclencher la fureur de Serpentine qui va vouloir se venger en l’éliminant. Heureusement, les animaux de la forêt, tous les animaux, vont se liguer avec l’autre sorcière pour sauver Liouba qui sortira indemne et encore plus forte.

Kiouba, elle, a des pouvoirs aussi immenses que sa soeur mais elle ne les voit pas. Obnubilée par la jalousie qu’elle éprouve elle ne peut s’apercevoir que sa science, à elle, n’a pas d’égal. Inlassablement, Liouba le lui répétera, et tentera à chaque fois de lui faire toucher du doigt la valeur de ses pouvoirs et à chaque fois Kiouba va faire la sourde oreille.

Heureusement, au moment du drame, l’intelligence de Kiouba, sa sensibilité, lui permettront de choisir de ne pas « jouer le jeu de la serpente ». Et elle rejoindra les animaux de la forêt pour protéger la sorcière menacée.